Archives des Nous avons lu pour vous - Ulimi conseil https://ulimi.fr/category/nous-avons-lu-pour-vous/ Cultivons votre performance Thu, 20 Mar 2025 10:33:03 +0000 fr-FR hourly 1 https://ulimi.fr/wp-content/uploads/2022/02/cropped-ULIMI_logo_2022_rvb-32x32.png Archives des Nous avons lu pour vous - Ulimi conseil https://ulimi.fr/category/nous-avons-lu-pour-vous/ 32 32 Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » – #37 https://ulimi.fr/nous-avons-lu-pour-vous-observatoire-des-industries-agroalimentaires-37/ Thu, 20 Mar 2025 10:31:13 +0000 https://ulimi.fr/?p=1384 Le numéro 37 de l’Observatoire financier des entreprises agroalimentaires vient de sortir ! Ce numéro est consacré à la filière viande et met en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats. Les données sont issues des bilans 2023, jusqu’au 31/03/2024. Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction […]

L’article Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » – #37 est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Le numéro 37 de l’Observatoire financier des entreprises agroalimentaires vient de sortir !

Ce numéro est consacré à la filière viande et met en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats.

Les données sont issues des bilans 2023, jusqu’au 31/03/2024.

Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Crédit Agricole.

Ce que nous en avons pensé

  • En 2023, le chiffre d’affaires de la filière Viandes a augmenté de 4,9 %.
  • Dans le détail :
    • Bovin : L’activité a augmenté de 4,5 %, grâce à l’inflation des prix de la matière bovine. Les prix élevés des carcasses bovines ont soutenu le chiffre d’affaires malgré une baisse du nombre de têtes de bétail et des abattages.
    • Volaille : Après la crise de grippe aviaire de 2022, la consommation de volaille a repris en 2023, entraînant une croissance du chiffre d’affaires de 5,9 % (cette dynamique spectaculaire est surtout portée par son leader, LDC).
    • Porcin : Malgré une baisse de la consommation, le chiffre d’affaires du secteur porcin a augmenté de 7,2 %. Cette hausse est due à la revalorisation de la matière porcine tout au long de la chaîne de valeur.
  • L’EBITDA moyen de l’ensemble de l’échantillon de la filière Viandes est en très légère progression en 2023 (+1 %) mais avec d’importantes disparités :
    • En 2023, l’EBITDA de l’échantillon Abattage – Découpe a baissé de près de 25 %. Cette situation critique provient de plusieurs facteurs : manque de saturation des outils industriels, prix très élevés du vif, baisse de la consommation, etc.
    • Le métier de la Charcuterie souffre également en termes de rentabilité d’exploitation. Les industriels ont eu beaucoup de mal à répercuter la hausse des prix des pièces de porc sorties d’abattoir.
    • Les industriels de la Volaille ont su tirer profit d’une conjoncture très favorable et ont vu leurs performances d’exploitation poursuivre leur hausse (+12 % de l’EBITDA). Toutefois, cette rentabilité doit être relativisée au regard de la place prise par le leader de la filière.
  • Les ratios de structure financière restent globalement satisfaisants tant du point de vue du ratio moyen de Gearing (DFN/Fonds Propres = 24 %) que du Leverage (DFN/EBITDA = 1,1).
  • Chaque secteur présente cependant ses spécificités et ses évolutions :
    • Pour les professionnels de l’Abattage – Découpe, la situation financière se dégrade nettement avec la baisse de la rentabilité, mais reste satisfaisante (Leverage = 2,6, Gearing = 41,2 %).
    • Le secteur de la Volaille présente des situations hétérogènes, dominées par les excellents ratios financiers du leader de la filière.

Nous avons apprécié

  • Présentation structurée : La présentation est claire et bien organisée, facilitant la lecture et la compréhension.
  • Langage accessible : Le vocabulaire utilisé est globalement accessible, même pour les non experts du domaine. Un glossaire utile figure en fin de document.
  • Analyse détaillée : L’étude offre une analyse économique et financière approfondie de la filière viande, avec des données chiffrées précises, des textes courts, des graphiques lisibles et des illustrations.
  • Segmentation par secteur : Une bonne segmentation sectorielle permettant de mieux comprendre les spécificités de chaque secteur.
  • Profil de risque : L’évaluation du profil de risque est pertinente et utile.

Nous aurions apprécié

  • Comparaison internationale : Une comparaison avec les filières viande d’autres pays aurait été intéressante pour situer la France dans un contexte global.
  • Impact environnemental : Une section dédiée à l’impact environnemental des filières et les conséquences économiques de leur nécessaire adaptation aurait été un plus.
  • Projection : Quelques éléments de projection économique sur les tendances pour 2025
  • Investissements : Plus de détails sur la nature des investissements réalisés et envisagés

L’auteur

Les experts de la Direction de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire de Crédit Agricole S.A :

  • Jean-Pierre TOUZET
  • Béatrice EON de CHEZELLES,
  • Élisabeth AMARGER,
  • Carole BONZON,
  • Leonid EVSTRATOV,
  • Axel RETALI

L’article Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » – #37 est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Nous avons analysé pour vous – Transition / Arpège https://ulimi.fr/nous-avons-analyse-pour-vous-transition-arpege/ Fri, 28 Feb 2025 15:11:28 +0000 https://ulimi.fr/?p=1335 SIA 2025 – Le match au salon ? Comparatif des Programmes Agroécologiques : Transition (VIVESCIA) vs Arpège (AXEREAL) Ce document présente un comparatif détaillé entre les programmes d’agroécologie nommé « Transition » chez VIVESCIA et « Arpège » d’AXEREAL. Il examine leurs objectifs, modalités d’accompagnement, incitations financières, résultats attendus, partenariats, zones concernées et pratiques agroécologiques mises en avant. AXE […]

L’article Nous avons analysé pour vous – Transition / Arpège est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
SIA 2025 – Le match au salon ? Comparatif des Programmes Agroécologiques : Transition (VIVESCIA) vs Arpège (AXEREAL)

Ce document présente un comparatif détaillé entre les programmes d’agroécologie nommé « Transition » chez VIVESCIA et « Arpège » d’AXEREAL.

Il examine leurs objectifs, modalités d’accompagnement, incitations financières, résultats attendus, partenariats, zones concernées et pratiques agroécologiques mises en avant.

AXE 1 : OBJECTIFS ET ENJEUX

VIVESCIA

  • Transition agroécologique à grande échelle – Vise à accompagner ~1000 agriculteurs du nord-est de la France d’ici 2026 vers une agriculture régénérative alliant productivité, santé des sols, biodiversité et climat​
  • Le programme cherche à réduire l’empreinte carbone (-20% d’émissions de GES visé en 2030) tout en maintenant la rentabilité des fermes​
  • Il s’agit de lever les freins économiques et techniques pour des pratiques bénéfiques à la planète (sols plus riches en carbone, moins de gaz à effet de serre) et à la résilience climatique des exploitations​

AXEREAL

  • Accélérer l’agriculture régénérative via les légumineuses – Cherche à déployer à grande échelle l’agriculture régénératrice, en s’appuyant notamment sur l’allongement des rotations par des légumineuses dans le Centre-Val de Loire​
  • Objectif : démontrer, avec des indicateurs objectifs, les bénéfices agronomiques et environnementaux (biodiversité, climat, sols) de ces pratiques​
  • Le programme vise à améliorer la rentabilité des systèmes bas-intrants (mieux valoriser pois, soja, etc.) tout en renforçant la résilience climatique (meilleure gestion de la sécheresse, etc.) et la fertilité des sols​

AXE 2 : MODALITES D’ACCOMPAGNEMENT DES AGRICULTEURS

VIVESCIA

  • Formation et suivi personnalisé sur 3 ans – Transitions offre un accompagnement technique renforcé sur le terrain, avec un programme de formation pluriannuel pour chaque agriculteur (ateliers individuels et collectifs)​
  • La coopérative a formé en interne ~30 de ses techniciens aux pratiques agroécologiques (en partenariat avec Arvalis) pour mieux conseiller les agriculteurs​
  • Un suivi des progrès est assuré grâce à la collecte de données standardisées (outil numérique de traçabilité) et à des mesures objectives (imagerie satellite, indicateurs sols/carbone)​
  • Les agronomes de VIVESCIA accompagnent ainsi les changements de pratiques pas à pas, en “dérisquant” la transition (sécurisation des rendements)​

AXEREAL

  • Expérimentation encadrée et conseils techniques – Arpège s’appuie sur un réseau de 100 agriculteurs pilotes sur 420 parcelles suivies pendant 4 ans​
  • Dès le départ, un état des lieux des sols et pratiques est réalisé, puis des itinéraires techniques adaptés (gestion des rotations, itinéraires bas intrants) sont développés avec les agriculteurs​
  • Le programme comporte un volet formation : l’un des axes stratégiques est « Former et transformer » visant à former les agriculteurs aux nouvelles pratiques et à moderniser les infrastructures (silos, stockage) pour accueillir les nouvelles cultures​
  • Des journées de sensibilisation, essais en station expérimentale (ferme du Chaumoy) et échanges entre pairs font partie de l’accompagnement. Axéréal intègre également Arpège à sa démarche Cultiv’Up (déjà ~800 agriculteurs engagés en régénératif) pour essaimer les bonnes pratiques​

AXE 3 : INCITATIONS FINANCIERES ET MODELES ECONOMIQUES

VIVESCIA

  • Primes de performance & financement filière – VIVESCIA apporte une aide financière directe aux agriculteurs engagés : en moyenne 100 €/ha si le niveau 1 d’amélioration est atteint, 150 €/ha au niveau 2
  • Ce soutien va au-delà du simple remboursement des coûts, pour récompenser les résultats obtenus. Le modèle économique de Transitions est innovant et mutualisé : il est financé majoritairement par des primes filières versées par les acteurs industriels de l’aval et les filiales de VIVESCIA, ce qui partage le coût de la transition sur l’ensemble de la chaîne de valeur​
  • Des fonds publics complètent le montage (programme labellisé France 2030 avec 1,9 M€ de subvention)​
  • L’objectif est de dérisquer financièrement la transition agroécologique pour l’agriculteur, en valorisant les services environnementaux rendus (via des partenaires aval prêts à payer pour une production durable).

AXEREAL

  • Aides à l’hectare et création de débouchés – Arpège bénéficie d’un financement public significatif (3 M€ de Bpifrance sur 9 M€ de budget total France 2030)​ qui permet d’indemniser les agriculteurs pilotes. Chaque exploitation participante perçoit en moyenne ~3 500 € d’aides (minimum garanti 3 000 €) pour s’engager dans le programme​
  •  Par ailleurs, Axéréal mobilise les industriels de l’aval (Cooperl, Cargill, Axiane, Intact, etc.) qui soutiennent la démarche​ afin de développer de nouveaux débouchés rémunérateurs pour les cultures régénératives (par ex. pois pour l’alimentation animale, sarrasin pour filières sans gluten, etc.). Le modèle vise donc à prouver la viabilité économique de ces systèmes : en améliorant les rendements et en garantissant des marchés premium, l’agriculteur a un retour sur investissement de ses nouvelles pratiques.

AXE 4 : RESULTATS OBTENUS ATTENDUS OU OBTENUS

VIVESCIA

  • Premiers engagements et impacts environnementaux – Lancé en 2023, Transitions compte 200 agriculteurs dès la récolte 2024, avec une montée à 500 en 2025 et 1000 prévue en 2026​
  •  Les impacts attendus incluent une baisse mesurable des intrants (engrais azotés, phytos) et des émissions de CO₂ : l’objectif est –20% d’émissions GES d’ici 2030​
  • On anticipe également une amélioration de la fertilité des sols (davantage de carbone stocké, meilleure structure) et une biodiversité accrue dans les parcelles (couvert végétal, faune auxiliaire)​
  • Le tout sans perte de rendement, assurant des fermes plus résilientes face au climat et performantes économiquement. Bien que le programme soit récent, un suivi d’indicateurs va quantifier ces progrès annuellement (durée de couverture des sols, indice de biodiversité, bilan carbone par exploitation, etc.).

AXEREAL

  • Indicateurs scientifiques et diffusion à grande échelle – Arpège est en phase de déploiement (lancement 2024) : 100 agriculteurs pilotes vont fournir des données précieuses sur 420 parcelles, permettant d’évaluer sur 4 ans les effets des pratiques régénératives​
  •  Axéréal ambitionne d’étendre ces pratiques à 2000 agriculteurs de la coopérative d’ici 2026​, en s’appuyant sur les enseignements du projet. Les résultats attendus incluent : une hausse des rendements des cultures introduites (grâce à la R&D sur le stress hydrique, la lutte contre les maladies du sol du pois, etc.)​
  • une réduction des intrants (azote minéral économisé via les légumineuses, moins de pesticides grâce à la rotation), et une amélioration de la santé des sols dans les systèmes allongés​
  • Le programme cherche à quantifier les “cobénéfices” : par exemple, démontrer qu’intégrer du pois ou du soja dans la rotation permet de réduire les engrais et d’augmenter la productivité des cultures suivantes​
  • Ces preuves scientifiques serviront à convaincre et accompagner davantage d’agriculteurs, et à valoriser les filières régénératives auprès des transformateurs et consommateurs (traçabilité, labels bas-carbone, etc.)​

AXE 5 : PARTENARIATS ET COLLABORATIONS

VIVESCIA

  • Écosystème complet : filières, recherche et ONG – Transitions repose sur une coopération amont-aval inédite. Côté aval, plusieurs industriels agroalimentaires participent : par ex. Avril (Saipol), Tereos, Roquette, Heineken, ainsi que les filiales de transformation de VIVESCIA (Grands Moulins de Paris – Francine, Malteurop, Délifrance, Kalizea, etc.)​
  • Une ONG (Earthworm) apporte son expertise en durabilité et suivi des impacts​
  • Côté technique et scientifique, VIVESCIA a noué un partenariat R&D avec INRAE et l’Institut UniLaSalle (création d’une chaire de recherche pour l’adaptation au changement climatique)​
  • L’institut ARVALIS est un allié historique : il collabore au programme en mutualisant les résultats d’essais, en formant les conseillers et en accélérant le transfert d’innovations agronomiques (nouvelles variétés, couverts, réduction des phytos)​
  • Le programme est également soutenu par les collectivités (Région Grand Est) et a obtenu le label du pôle de compétitivité Vegepolys Valley ainsi que des fonds France 2030​

AXEREAL

  • Consortium multi-acteurs et industriels – Arpège est porté par un consortium associant Axéréal et plusieurs partenaires complémentaires : FertiBerry (semencier), Genesis (start-up AgTech), Axa Climate (climat/assurance), Medinbio (biocontrôle), Hommes et Territoires (association territoriale), l’institut technique Terres Inovia (oléoprotéagineux) et l’école UniLaSalle
  • Le projet est labellisé par Vegepolys Valley et soutenu financièrement par Bpifrance (France 2030)
  • En aval des filières, des groupes comme Intact, Cooperl, Cargill, Axiane Meunerie se sont engagés aux côtés d’Arpège​
  • afin d’apporter expertise et appui au développement de marchés pour les nouvelles productions régénératives. Axéréal travaille aussi avec ses partenaires habituels : par exemple l’institut Terres Inovia pour la R&D sur les légumineuses, et mobilise son réseau d’agriculteurs Cultiv’Up (démarche interne regroupant déjà 800 fermes engagées en régénératif) pour déployer largement les innovations validées

AXE 6 : REGIONS CONCERNEES

VIVESCIA

  • Nord-Est de la France (Grand Est) – Le programme cible le territoire de VIVESCIA dans le nord-est (Champagne, Lorraine…), avec l’appui de la Région Grand Est​
  • Transitions a vocation à être reproduit dans d’autres territoires ultérieurement, mais son déploiement initial concerne les départements de la coopérative (Marne, Ardennes, Aube, etc.).
  • Au salon de l’Agriculture, la Coopérative Noriap a annoncé qu’elle rejoignait le programme

AXEREAL

  • Centre-Val de Loire (région Centre) – Arpège concentre son action sur la région Centre-Val de Loire, cœur du périmètre d’Axéréal​
  • Les expérimentations terrain se déroulent notamment dans le Cher, l’Eure-et-Loir, le Loiret… où l’introduction de légumineuses dans les assolements sera optimisée. Axéréal envisage ensuite d’étendre les pratiques validées à l’ensemble de ses adhérents dans le Centre et les régions limitrophes d’ici 2026.

AXE 7 : TECHNOLOGIES ET PRATIQUES AGROECOLOGIQUES MISES EN AVANT

VIVESCIA

  • Agriculture “bas carbone” et outils digitaux – Transitions promeut un ensemble de pratiques régénératives : diversification des rotations (introduction de nouvelles cultures si besoin), généralisation des couverts végétaux pour assurer une couverture du sol maximale, et réduction des intrants fossiles ou de synthèse (engrais azotés, pesticides)​
  •  Le programme encourage les techniques améliorant la fertilité des sols (augmentation de la matière organique, non-labour ou travail réduit, agroforesterie locale, etc.) et la biodiversité fonctionnelle (bandes fleuries, pollinisateurs, auxiliaires). L’innovation repose aussi sur le choix de variétés adaptées et sur l’optimisation des itinéraires techniques : par exemple mieux gérer les adventices (graminées) et réussir les couverts grâce aux références ARVALIS​
  •  Côté technologie, Transitions s’appuie sur un écosystème numérique : les données de chaque ferme sont collectées via un outil unique de traçabilité (Wiuz), et l’imagerie satellite fournie par Kermap permet de mesurer la durée de couverture des sols ainsi que la séquestration du carbone et les émissions de GES​
  • Des indicateurs agroécologiques standardisés (bilan carbone, biodiversité) sont suivis pour chaque exploitation afin d’orienter les pratiques et de communiquer les progrès aux partenaires.

AXEREAL

  • Cultures à faible intrants et allongement des rotations – Arpège met en avant des itinéraires techniques innovants centrés sur l’allongement des rotations. Concrètement, il promeut l’introduction de cultures peu gourmandes en intrants (eau, engrais, phytos) dans les assolements : en priorité des légumineuses (pois protéagineux, féverole, soja, lentilles), mais aussi d’autres espèces alternatives comme le sorgho, le sarrasin ou le tournesol​
  • Ces cultures captent naturellement l’azote de l’air ou nécessitent moins d’intrants, et sont associées à des plantes de service (ex : phacélie, trèfle en couvert intercalaire) pour maintenir un couvert permanent des sols​
  • L’agriculture régénérative version Axéréal insiste sur la diversification des cultures et la couverture du sol pour améliorer la structure et la vie biologique des sols, et sur la réduction des intrants chimiques (moins de fertilisants azotés grâce aux légumineuses, moins de pesticides via la rupture des cycles de ravageurs)​
  • Le programme teste des innovations agronomiques pour surmonter les blocages techniques : par exemple des solutions contre le stress hydrique estival ou les maladies telluriques du pois (via sélection variétale, biocontrôle, ajustement de la date de semis…)​
  • Il réalise des analyses de sol approfondies afin de mesurer les gains en fertilité (teneur en carbone, azote disponible, activité biologique) et l’empreinte carbone des systèmes allongés​
  • Enfin, Axéréal prévoit d’adapter ses infrastructures (silos de stockage, circuits logistiques) pour collecter ces nouvelles productions, et de fournir aux agriculteurs des outils de suivi (indicateurs sols, carbone, météo) élaborés avec les partenaires du projet​ et notamment Wiuz)

SYNTHESE – différences et similitudes

Les deux initiatives, portées par de grandes coopératives céréalières françaises, partagent l’ambition de concilier performance agricole et écologie en déployant l’agroécologie à grande échelle. Transitions de VIVESCIA et Arpège d’AXEREAL visent toutes deux une agriculture régénérative, cherchant à améliorer la santé des sols, à réduire les intrants (carbone, engrais, pesticides) et à préserver la biodiversité, tout en maintenant la rentabilité pour l’agriculteur. Elles s’inscrivent dans une dynamique nationale (soutien du plan France 2030) et reposent sur un vaste partenariat multi-acteurs (organismes de recherche, industriels agroalimentaires, etc.), gage de crédibilité scientifique et de débouchés économiques.

Cependant, ces programmes présentent des approches complémentaires. Transitions apparaît comme un programme global “filière”, déjà déployé auprès de centaines d’agriculteurs, avec un système de primes indexé sur la performance environnementale et une forte intégration aval (meunerie, malterie, agroalimentaire) pour financer la transition. Il met l’accent sur la décarbonation et la biodiversité de l’ensemble des systèmes de culture du Nord-Est, avec une ingénierie d’accompagnement très structurée (formation intensive des techniciens, outils digitaux de suivi des indicateurs) et un objectif de massification rapide (1000 fermes en 3 ans).

En comparaison, Arpège se présente davantage comme un programme de R&D appliquée centré sur un levier agronomique spécifique – l’allongement des rotations par des cultures bas-intrants, en particulier les légumineuses. Axéréal mise sur une phase pilote (100 exploitations sur 4 ans) pour objectiver les bénéfices agronomiques des nouvelles rotations et résoudre les freins techniques (rendement du pois, résistance à la sécheresse, etc.)

L’approche est très expérimentale et scientifique, visant à produire des références solides qui serviront ensuite à généraliser ces pratiques auprès de 2000 agriculteurs du groupe d’ici 2026. Arpège intègre aussi une dimension économique, mais plutôt via la recherche de nouveaux débouchés (alimentaires ou industriels) pour les productions issues de l’agriculture régénérative, afin d’en assurer la profitabilité à long terme, tandis que Transitions mise dès le départ sur un partage des coûts entre agriculteurs et acteurs aval via des primes.

EN RESUME

Transitions et Arpège poursuivent des objectifs alignés (une agriculture durable, bas carbone et multi-performante) et témoignent d’une même volonté d’accompagnement du changement auprès des agriculteurs, avec formations, conseil technique et incitations financières. La principale différence tient à leur portée immédiate et leur focalisation : Transitions est un programme opérationnel, territorialisé Grand Est, qui adresse tous les aspects de la transition agroécologique sur l’exploitation (du carbone à la biodiversité, sur l’ensemble des cultures) avec un déploiement massif et un modèle économique déjà actif. Arpège, localisé en région Centre, est quant à lui ciblé sur l’innovation agronomique autour des cultures protéiques et bas intrants, servant de laboratoire à ciel ouvert pour valider des solutions techniques et économiques avant de les essaimer plus largement. Ces deux approches se complètent et illustrent deux facettes de l’agroécologie à l’échelle des coopératives : l’une bâtissant tout de suite un cadre collectif incitatif pour changer les pratiques, l’autre investissant dans la recherche agronomique afin de sécuriser et optimiser ces pratiques pour l’avenir.

L’article Nous avons analysé pour vous – Transition / Arpège est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Nous avons lu pour vous – « 2019-2025 – L’AGRICULTURE FRANCAISE SOUS LE SIGNE DE CHOCS INÉDITS » https://ulimi.fr/nous-avons-lu-pour-vous-2019-2025-lagriculture-francaise-sous-le-signe-de-chocs-inedits/ Tue, 25 Feb 2025 15:47:02 +0000 https://ulimi.fr/?p=1332 Publié en octobre 2024 En fin d’année 2024, le service d’étude et prospective de la Chambre d’Agriculture France a publié une étude intitulée « L’agriculture Française sous le signe de chocs inédits : retour sur 6 années de turbulences économiques » Cette analyse dresse un bilan des six dernières années, marquées par des bouleversements majeurs […]

L’article Nous avons lu pour vous – « 2019-2025 – L’AGRICULTURE FRANCAISE SOUS LE SIGNE DE CHOCS INÉDITS » est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Publié en octobre 2024

En fin d’année 2024, le service d’étude et prospective de la Chambre d’Agriculture France a publié une étude intitulée « L’agriculture Française sous le signe de chocs inédits : retour sur 6 années de turbulences économiques »


Cette analyse dresse un bilan des six dernières années, marquées par des bouleversements majeurs (pandémie, guerre en Ukraine…), et souligne comment ces crises ont transformé le paysage agricole français, entre montée des risques et incertitudes

Ce que nous en avons pensé

  • Chocs Inédits : l’agriculture française a été marquée par des chocs géopolitiques ( guerre en Ukraine), sanitaires (pandémie du Covid), et économiques (inflation, tensions commerciales).
  • Concentration des Exploitations : entre 2010 et 2020, le nombre d’exploitations a diminué de 21%, avec une augmentation de la taille moyenne des exploitations et une hausse de la productivité.
  • Pression sur les Coûts : les coûts de production ont fortement augmenté, notamment pour les engrais, l’énergie et l’alimentation animale, impactant la rentabilité des exploitations.
  • Volatilité des Marchés : les marchés des céréales et oléo-protéagineux ont connu des records de prix et une forte volatilité, influencés par des facteurs climatiques, géopolitiques et économiques.
  • Agriculture Biologique : la France est devenue le leader européen en termes de surfaces agricoles bio, mais l’offre n’a pas toujours été en adéquation avec la demande, créant des difficultés pour certaines filières.
  • Consommation Alimentaire : la consommation alimentaire des Français a été impactée par l’inflation, avec une baisse des achats de produits frais et une recherche accrue de prix bas.
  • Et demain : trois scénarios potentiels sont envisagés et décrits :
    • S1 : les tensions internationales s’apaisent
    • S2 : la crise internationale s’aggrave
    • S3 : la France adopte une stratégie hybride

Nous avons apprécié

  • Exhaustivité : l’étude couvre une large gamme de sujets liés à l’agriculture, des formes juridiques des exploitations aux structures des marchés, en passant par les modalités d’exportation
  • Données Chiffrées : l’utilisation de nombreuses données chiffrées et graphiques permet de bien comprendre les tendances et les évolutions.
  • • Analyse des Chocs : la mise en perspective des différents chocs (géopolitiques, sanitaires, économiques) et de leur impact sur l’agriculture est instructive.
  • • Focus sur l’Agriculture Biologique : une section dédiée à l’agriculture biologique, avec des données précises sur les surfaces et les marchés, est appréciable.
  • • Perspectives et Scénarios : la proposition de scénarios futurs pour l’agriculture française permet de se projeter.
  • • Clarté et Structure : la structure claire et bien organisée du document facilite la lecture et la compréhension des informations.

Nous aurions apprécié

  • Analyse Régionale Détaillée : des données plus détaillées par région pour comprendre les disparités régionales en France qui existent.
  • Comparaison Internationale : une analyse plus poussée avec d’autres pays européens, voire mondiaux, aurait permis de mieux se positionner par rapport à nos voisins
  • Études de Cas : des exemples concrets d’exploitations ayant réussi ou non à s’adapter aux chocs économiques et climatiques auraient offert une perspective concrète
  • Politiques Publiques : une analyse des politiques récentes aurait été intéressante, tout comme le recensement des enjeux clés à aborder par les gouvernements pour faire face aux crises actuelles et futures.

L’auteur

  • Clarisse Bonhomme
  • Magali Catteau
  • Thierry Pouch
  • Marine Raffray

L’article Nous avons lu pour vous – « 2019-2025 – L’AGRICULTURE FRANCAISE SOUS LE SIGNE DE CHOCS INÉDITS » est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » #36 https://ulimi.fr/nous-avons-lu-pour-vous-observatoire-des-industries-agroalimentaires-6/ Wed, 11 Dec 2024 11:33:09 +0000 https://ulimi.fr/?p=1308 Le numéro 36 de l’observatoire financier des entreprises agroalimentaires vient de sortir ! Ce numéro est consacré aux métiers du Grain avec des zooms sur la Collecte-Appro, la Nutrition Animale, la Meunerie et la BVP (Boulangerie-Viennoiserie-Pâtisserie).   Il met en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats sur la campagne 2022/2023 et les premières […]

L’article Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » #36 est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Le numéro 36 de l’observatoire financier des entreprises agroalimentaires vient de sortir !

Ce numéro est consacré aux métiers du Grain avec des zooms sur la Collecte-Appro, la Nutrition Animale, la Meunerie et la BVP (Boulangerie-Viennoiserie-Pâtisserie).  

Il met en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats sur la campagne 2022/2023 et les premières perspectives de la campagne 2024-2025.

Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Crédit Agricole

Ce que nous en avons pensé

  • En France, la campagne agricole 22-23 a été impactée durement par la sécheresse intervenue très précocement. Si les cultures d’hiver s’en sortent honorablement, les cultures printanières ont été sévèrement affectées avec des rendements en repli historique notamment en maïs. Seuls les oléagineux progressent (+17%) portés par les tensions sur les prix des huiles végétales notamment
  • Après les sommets atteints par les prix des céréales et oléagineux durant mai 2022, une trajectoire baissière s’est instaurée (baisse des tensions en mer Noire, baisse de la demande Chinoise)
  • Les chiffres d’affaires des « Métiers du Grain » affichent une progression soutenue et assez homogène. Mais dans ce contexte de marché d’hypervolatilité affectant de nombreuses composantes, la Collecte-Appro est le seul secteur à en avoir tiré bénéfice (meilleure rentabilité d’exploitation des cinq dernières années).  A contrario, la rentabilité des autres secteurs s’effrite
  • L’endettement des entreprises des « Métiers du Grain » diminue sur l’exercice à la faveur de la contraction du BFR global. Pour autant, nous observons des dynamiques d’investissement différenciées entre secteur : très soutenue en BVP alors qu’atone en Collecte-Appro.
  • Concernant la campagne 2024-2025, À l’échelle mondiale, la production toutes céréales confondues (blé et céréales secondaires) progresserait modérément de 0,4 %.
  •  En 2024, la production de céréales à paille est estimée à 38,7 millions de tonnes (Mt), une des plus faibles récoltes des 40 dernières années (baisse des surfaces, des rendements, conditions météos défavorables). La production de maïs est quant à elle attendue en hausse de 11 % à environ 14,5 Mt.
  • La filière française des grains va être impactée négativement par la faible moisson 2024 en volume et en qualité, fragilisant particulièrement l’amont agricole et toute la chaîne logistique liée à l’exportation de céréales

Nous avons apprécié

  • Le format de la présentation entre textes courts, graphiques lisibles et illustrations
  • La segmentation par métier
  • Une étude qui reprend les principaux agrégats et les illustre
  • L’analyse perspective par métier entre bilan de la précédente moisson, conditions de la moisson 2024 et perspectives 2025
  • Les informations sur les investissements réalisés
  • Un glossaire détaillé rendant la lecture plus accessible

Nous aurions apprécié

  • Un focus sur les évolutions « structurelles » des différents métiers (évolution du nombre d‘agriculteurs, fusions, regroupement, poids de la France dans les différentes filières …) et les futurs impacts
  • Une analyse sur les canaux de distribution (hors BVP) de la filière et son évolution (GMS, réseaux spécialisés…)

L’auteur

Les experts de la Direction de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire de Crédit Agricole S.A :

  • Jean-Pierre TOUZET
  • Béatrice EON de CHEZELLES,
  • Caroline BONZON
  • Frédéric TESSIER.
  • Xavier CASSEDANNE
  • Leonid EVSTRATOV,
  • Axel RETALI

L’article Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » #36 est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Nous avons lu pour vous – « IT For Business : DSI et métiers à la table commune de la digitalisation » https://ulimi.fr/nous-avons-lu-pour-vous-it-for-business-dsi-et-metiers-a-la-table-commune-de-la-digitalisation/ Tue, 24 Sep 2024 12:12:58 +0000 https://ulimi.fr/?p=1266 Publié dans « IT for Business – Mai 2024 » Dans ce numéro d’IT for Business de Mai, un dossier passionnant nous rappelle la nécessité d’une collaboration renforcée entre la DSI et les différents métiers à l’ère de la digitalisation Ce que nous en avons pensé Nous avons apprécié Nous aurions apprécié Les auteurs

L’article Nous avons lu pour vous – « IT For Business : DSI et métiers à la table commune de la digitalisation » est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Publié dans « IT for Business – Mai 2024 »

Dans ce numéro d’IT for Business de Mai, un dossier passionnant nous rappelle la nécessité d’une collaboration renforcée entre la DSI et les différents métiers à l’ère de la digitalisation

Ce que nous en avons pensé

  • Vers une collaboration renforcée : Autrefois isolées dans leur « tour d’ivoire », les DSI ont progressivement évolué pour devenir un partenaire clé des métiers. Aujourd’hui, le rôle central des DSI dans la transformation numérique doit se jouer avec les directions métiers, toujours plus demandeuses en digitalisation.
  • Cette approche collaborative a favorisé une hybridation des compétences avec l’émergence de profils à double compétence : du métier et de la tech !
  • La digitalisation, un enjeu commun : L’article cible les fonctions support (finance, RH, marketing, et même juridiques ou communication) qui s’appuient désormais sur la DSI pour accélérer leur transformation digitale alors qu’elles avaient parfois tendance à la « bypasser ». Qu’il s’agisse de la gestion des données, de l’automatisation des processus ou de la cybersécurité, la DSI est devenue un allié et partenaire incontournable (oui, avec un catalyseur express nommé COVID). Les témoignages recueillis montrent une synergie croissante entre ces fonctions, bien que des défis persistent, notamment en matière de communication et de compréhension mutuelle.
  • Une présence renforcée au sein des instances dirigeantes : La reconnaissance du rôle stratégique des DSI se manifeste par leur intégration croissante dans les comités exécutifs (Comex) et les comités de direction (Codir). Cette présence garantit que les décisions stratégiques sont prises avec une pleine conscience des enjeux du digital, allant de la cybersécurité à l’innovation.
  • Le futur : une collaboration encore plus étroite : Le dossier conclut sur une note optimiste, anticipant une collaboration toujours plus étroite entre les DSI et les métiers, soutenue par l’IA et la montée en puissance de la data. Les DSI sont amenées à jouer un rôle de plus en plus central dans l’innovation, tout en veillant à équilibrer les exigences technologiques avec les besoins opérationnels des métiers.
  • En résumé, ce dossier de IT for Business nous rappelle que l’avenir des entreprises passera par une coopération sans faille entre DSI et métiers, avec pour objectif commun la réussite de la transformation digitale.

Nous avons apprécié

  • Cette vue à 360° sur une bonne partie des fonctions supports et les nombreux témoignages recueillis très pertinents.
  • La prise de conscience généralisée que directions métier et DSI doivent travailler ensemble pour bien faire et pour faire les bons choix.
  • La mise en évidence d’une hybridation des compétences « gagnant-gagnant », et pour le métier, et pour la DSI.
  • L’éclairage donné sur l’impact et les enjeux de l’IA sur les différentes directions interrogées.

Nous aurions apprécié

  • Quelques-uns des gros enjeux de demain comme la CSRD et la gouvernance de la data auraient pu être davantage détaillés.
  • Les quelques lignes évoquant les organisations mises en place par les DSI pour favoriser cette collaboration nous ont mis en appétit et nous aurions aimé que ça aille plus loin ! CDO (Chief Digital Officers), DSIN ? DSI, DDSI (Direction du digital et des systèmes d’information) ou DOSI ?

Les auteurs

  • Xavier Biseul
  • François Jeanne
  • Stéphane Moracchini

L’article Nous avons lu pour vous – « IT For Business : DSI et métiers à la table commune de la digitalisation » est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Nous avons lu pour vous – « Etude sur les outils de financement innovants pour l’agriculture française » https://ulimi.fr/nous-avons-lu-pour-vous-etude-sur-les-outils-de-financement-innovants-pour-lagriculture-francaise/ Tue, 10 Sep 2024 14:50:02 +0000 https://ulimi.fr/?p=1235 Publié en juin 2024 L’étude publiée avant l’été présente les différentes solutions de financement qui existent pour accompagner le monde agricole à relever les nombreux défis auxquels il doit faire face. Elle indique que les financements « classiques » ne parviennent pas à couvrir l’ensemble des besoins identifiés (1,3 et 1,7 milliards d’euros de déficit […]

L’article Nous avons lu pour vous – « Etude sur les outils de financement innovants pour l’agriculture française » est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Publié en juin 2024

L’étude publiée avant l’été présente les différentes solutions de financement qui existent pour accompagner le monde agricole à relever les nombreux défis auxquels il doit faire face.

Elle indique que les financements « classiques » ne parviennent pas à couvrir l’ensemble des besoins identifiés (1,3 et 1,7 milliards d’euros de déficit annuel de financement pour l’agriculture).

Mais, des solutions existent et elles se développent comme nous pouvons le constater dans cette étude détaillée !

Ce que nous en avons pensé

  • Le monde agricole est en pleine mutation et les exploitations s’adaptent avec de nombreux changements ces derniers années (changement de structures juridiques, baisse du modèle de « l’exploitation familiale », pluriactivité, recours au salariat et à la soustraitance…)
  • Les défis à relever par le système agricole français sont nombreux et nécessitent des investissements conséquents que les financements « classiques » (prêts, subventions, avances…) ne parviennent pas à couvrir (1,3 et 1,7 milliards d’euros de déficit annuel de financement pour l’agriculture) et cela malgré une augmentation constante de l’encours bancaire par exemple
  • Les difficultés subsistent entre investisseurs et agriculteurs qui souhaitent avoir recours aux financements (notamment à cause du poids de la dette, des montants d’investissements importants au regard des structures bilancielles, d’une vision « biaisée » du modèle économique agricole…)
  • De nombreuses solutions innovantes existent actuellement, et bien que méconnues par la plupart des acteurs selon moi, elles représentent des solutions d’avenir dans l’accompagnement du monde agricole
  • Les nouvelles normes environnementales et l’évolution de la société quant aux enjeux écologiques impactent les modes de financement de l’agriculture, avec la prise en compte croissante de la performance extra financière notamment

Nous avons apprécié

  • Le portrait détaillé et illustré reprenant les grandes caractéristiques et tendances économiques, juridiques et sociétales des exploitations agricoles. En plus d’être instructif cela permet de rendre l’étude accessible au plus grand nombre
  • Les nombreux interviews d’acteurs de l’écosystème agricole (monde bancaire, agroalimentaire, coopératif,…) qui viennent illustrer et commenter l’étude
  • Le panorama détaillé et chiffré des outils de financement (prêts, subventions, avances…) ou d’accompagnement (cautionnement) « classiques »
  • La part belle de l’étude faite aux financements innovants en scindant les innovations dites d’usage (adaptation d’outils existants), les outils existants mais dont l’agriculture n’était pas familière et les innovations apportées par la technologie
  • L’analyse et l’avis des auteurs sur ces différentes sources de financement
  • La synthèse des outils déclinée par besoin et illustrée par des exemples, intéressante pour ceux qui souhaitent cibler leur lecture. Les notations donnent également une vision synthétique et une mise en perspective pertinente
  • Enfin les pistes de travail et la priorisation qui incitent à la réflexion et la projection

Nous aurions apprécié

  • Une vision de l’évolution des concours publics à l’agriculture sur plusieurs années
  • Davantage de recul et de données sur les financements, les aides ou les réflexions en cours au sein des coopératives pour accompagner leurs adhérents
  • Par moment, davantage de données récentes, sachant que le contexte est fortement évolutif

Les auteurs

  • Olivier Frey,
  • Baptiste Andrieu
  • Laurent Chevallier

L’étude à retrouver

L’article Nous avons lu pour vous – « Etude sur les outils de financement innovants pour l’agriculture française » est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » #35 https://ulimi.fr/nous-avons-lu-pour-vous-observatoire-des-industries-agroalimentaires-5/ Wed, 12 Jun 2024 16:06:08 +0000 https://ulimi.fr/?p=1217 Le numéro 35 de l’observatoire financier des entreprises agroalimentaires vient de sortir ! Ce numéro est consacré à la viande et met en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats. Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Crédit Agricole. Ce que nous […]

L’article Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » #35 est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Le numéro 35 de l’observatoire financier des entreprises agroalimentaires vient de sortir !

Ce numéro est consacré à la viande et met en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats.

Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Crédit Agricole.

Ce que nous en avons pensé

  • Les cheptels bovin et porcin continuent leurs décapitalisations au niveau national. Une décapitalisation plus rapide que la baisse de consommation ce qui maintient des prix élevés à l’achat par les industriels qui cherchent eux à maximiser l’utilisation de leurs outils d’abattage.
  • Du côté de la consommation de viande bovine, l’année 2023 aura été marquée par une baisse notable de 3 %. Cette diminution assez exceptionnelle a en réalité été amorcée dès 2022. Du notamment à la hausse sensible des prix de la viande en France (ce qui a eu pour conséquence de voir l’importation augmenter fortement).
  • L’année porcine 2023 aura été marquée par des prix élevés du porc et des produits de découpe. Cela s’explique par des coûts de production toujours hauts, mais aussi et surtout par la baisse généralisée de la production de viande porcine (et des abattoirs qui ont besoin de matière pour faire fonctionner leurs outils). 
  • En 2022, la volaille française a connu la pire crise sanitaire de son histoire entrainant l’abattage de plus de 20 millions de volailles ainsi qu’une pénurie historique en canetons et poussins à élever. En 2023, la situation s’est améliorée progressivement sur le plan de la production avicole française, sans atteindre encore les volumes historiques.
  • D’un point de vue économique, les industriels français ont encore vu leur CA augmenter en 2023 du à la hausse des prix au sein de la filière. Cependant, avec la baisse des abattages, le maillon Abattage/Découpe des filières bovine et porcine est surcapacitaire et en difficulté.
  •  Du côté des investissements, malgré un contexte économique défavorable, les évolutions de la réglementation (environnement, bien-être animal…) ainsi que les problématiques d’accès à de la main-d’œuvre en abattoir entraîneront certainement une plus forte automatisation des outils industriels et des efforts nécessaires pour répondre aux exigences réglementaires

Nous avons apprécié

  • Le format de la présentation entre textes courts, graphiques lisibles et illustrations
  • Le zoom sur les investissements de la filière
  • La segmentation par filière
  • Une étude qui reprend les principaux agrégats et les illustre
  • Un glossaire détaillé rendant la lecture plus accessible

Nous aurions apprécié

  • Quelques éléments économiques sur les tendances pour 2024 – 2025
  • Une analyse sur les canaux de distribution de la filière et son évolution (Import/export, GMS, RHF, boucheries artisanales…)

L’auteur

Les experts de la Direction de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire de Crédit Agricole S.A :

  • Jean-Pierre TOUZET
  • Élisabeth AMARGER,
  • Jacques DEVOUCOUX du BUYSSON,
  •  Béatrice EON de CHEZELLES,
  •  Leonid EVSTRATOV,
  • Axel RETALI

L’article Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » #35 est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » #34 https://ulimi.fr/nous-avons-lu-pour-vous-observatoire-des-industries-agroalimentaires-4/ Mon, 22 Apr 2024 13:09:29 +0000 https://ulimi.fr/?p=1169 L’Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, marges, rentabilité, endettement et capacité à investir. Le numéro 34 de l’observatoire financier des entreprises agroalimentaires vient de sortir ! Ce numéro est consacré à la filière lait et met en évidence les tendances […]

L’article Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » #34 est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
L’Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, marges, rentabilité, endettement et capacité à investir.

Le numéro 34 de l’observatoire financier des entreprises agroalimentaires vient de sortir !

Ce numéro est consacré à la filière lait et met en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats.

Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Crédit Agricole.

Ce que nous en avons pensé

  • En amont de la filière, la hausse du prix du lait n’a pas suffi à stopper le recul de la collecte laitière. La sécheresse et la flambée des charges à la production notamment les engrais et l’alimentation animale, ont favorisé l’érosion des cheptels
  • Du côté des industriels de la filière, pour faire face à l’envolée des coûts de l’énergie et des matières premières industrielles et agricoles les entreprises ont dû négocier en 2023 des revalorisations de prix avec les distributeurs. Les négociations commerciales 2024 ont été bien plus difficiles en raison d’une pression de la distribution et du gouvernement pour réduire l’inflation alimentaire
  • Les deux dernières années ont été marquées par un déclin généralisé de la consommation à domicile de produits laitiers. A l’inverse la dynamique de consommation est forte en ce qui concerne la RHF (qui pèse 12% de la consommation globale)
  • Malgré la baisse de la consommation en France, La filière lait dans son ensemble a vu son activité croître de manière importante en 2022 à +21 % : cette croissance résulte d’un effet prix en France, et des développements à l’international des leaders.
  • L’EBITDA en valeur a été en hausse pour la filière dans son ensemble. Il est tiré par les performances des leaders en France et à l’international mais et en fort recul pour les PME (plus sensible à la pression de la grande distribution)
  • En 2023, les entreprises ont pu profiter d’un effet de rattrapage avec une revalorisation des prix validée en début d’année et qui s’est appliquée progressivement à partir du 1er semestre
  • La filière est confrontée à des défis majeurs pour les prochaines années : maintenir ses niveaux de productivité et ses marges en France dans un contexte de recul de la consommation te la nécessité de remplacer une génération d’éleveurs qui sera prochainement sur le départ

Nous avons apprécié

  • Le format de la présentation entre textes courts, graphiques lisibles et illustrations
  • La segmentation par taille d’entreprise et métier
  • Une étude qui reprend les principaux agrégats et les illustre
  • Un glossaire détaillé rendant la lecture plus accessible

Nous aurions apprécié

  • Quelques éléments complémentaires sur les données économiques des bilans 2023 et des hypothèses / tendances pour 2024
  • Davantage de détails sur les débouchés internationaux qui représentent une part importante de l’activité du secteur 
  • Un zoom sur les arbitrages / la nature des investissements réalisés (croissance externe, renouvellement, développement…)

L’auteur

Les experts de la Direction de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire de Crédit Agricole S.A :

  • Jean-Pierre TOUZET
  • Élisabeth AMARGER,
  • André BAUDELET,
  • Jacques DEVOUCOUX du BUYSSON,
  •  Béatrice EON de CHEZELLES,
  •  Leonid EVSTRATOV,
  • Axel RETALI

L’article Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » #34 est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » https://ulimi.fr/nous-avons-lu-pour-vous-observatoire-des-industries-agroalimentaires-3/ Wed, 17 Jan 2024 11:03:39 +0000 https://ulimi.fr/?p=1140 L’Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, rentabilité, endettement et capacité à investir. Les données analysées sont issues des bilans 2022. Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du […]

L’article Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
L’Observatoire financier des entreprises agroalimentaires a pour objectif de mettre en évidence les tendances du secteur sur les principaux agrégats : activité, rentabilité, endettement et capacité à investir.

Les données analysées sont issues des bilans 2022.

Les analyses et commentaires ont été réalisés par les experts de la Direction de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Crédit Agricole

Ce que nous retenons

  • Le chiffre d’affaires des coopératives Polyvalentes augmente de 12 % sur l’exercice après 4 années de stabilité, ce qui constitue un record sur un périmètre sensiblement équivalent. Cette hausse s’explique essentiellement par le contexte inflationniste débuté en 2021 et accentué avec le conflit Ukrainien. Cette tendance est particulièrement marquée dans les coopératives très engagées dans les activités amont.
  • Si la tendance est marquée, elle ne doit pas masquer les difficultés subies dans certains secteurs :
    • La grippe aviaire qui affecte les filières de volaille de chair et de foie gras notamment
    • Les aléas climatiques dans une branche légume qui peine à répercuter sur les prix
    • Une activité à l’internationale qui reste structurellement faible (et concentrée sur quelques leaders)
  • La rentabilité des coopératives (Marge brute et EBITDA) a également progressé. Les Coopératives Polyvalentes sont globalement parvenues à répercuter, en valeur, la hausse de leurs coûts à leurs clients. Cependant, dans le paysage agroalimentaire, la rentabilité des Polyvalentes reste relativement faible.

  • Les ratios de leverage et de Gearing se dégradent pour les coopératives polyvalentes de grandes tailles (évolution des dettes non compensées par une évolution de la rentabilité) et l’ensemble du secteur reste sensiblement décorrélé du reste du secteur  agroalimentaire.

Nous avons apprécié

  • Le format de la présentation entre textes courts, graphiques lisibles et illustrations
  • La segmentation par taille d’entreprise et filières
  • Une étude qui reprend les principaux agrégats et les illustre
  • Un glossaire détaillé rendant la lecture plus accessible

Nous aurions apprécié

  • Quelques éléments complémentaires sur les données économiques des bilans 2023 et des hypothèses / tendances pour 2024
  • Davantage de détails sur la nature des investissements réalisés (croissance externe, renouvellement, développement…)

L’auteur

Les experts de la Direction de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire de Crédit Agricole S.A :

  • Élisabeth AMARGER,
  • André BAUDELET,
  •  Béatrice EON de CHEZELLES,
  •  Leonid EVSTRATOV,
  • Axel RETALI

L’article Nous avons lu pour vous – « Observatoire des industries agroalimentaires » est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
Nous avons lu pour vous – « Achats IT écoresponsables : mission impossible ? » https://ulimi.fr/nous-avons-lu-pour-vous-achats-itecoresponsables-mission-impossible/ Wed, 15 Nov 2023 20:55:12 +0000 https://ulimi.fr/?p=1083 L’article du magazine IT for Business de Septembre 2023 pose d’entrée ce dur constat : « mettre en place une démarche d’achats durable dans l’IT relève du véritable parcours du combattant ». Pour autant, l’enjeu environnemental dans le numérique est devenu une préoccupation majeure des entreprises ces dernières années. DSI et services achats doivent faire le tri dans […]

L’article Nous avons lu pour vous – « Achats IT écoresponsables : mission impossible ? » est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>
L’article du magazine IT for Business de Septembre 2023 pose d’entrée ce dur constat : « mettre en place une démarche d’achats durable dans l’IT relève du véritable parcours du combattant ». Pour autant, l’enjeu environnemental dans le numérique est devenu une préoccupation majeure des entreprises ces dernières années.

DSI et services achats doivent faire le tri dans un marché qui commence seulement à se développer et au sein duquel il n’existe que peu de normes. Avec le risque de tomber dans le greenwashing…

Ce que nous en avons pensé

Chez Ulimi, nous avons forcément une sensibilité particulière, l’écoresponsabilité fait partie de nos valeurs. La question s’est d’ailleurs posée récemment et se posera à l’avenir : « Entre deux solutions logicielles ou matérielless, comment choisir le plus écoresponsable ? ».  Aucun écolabel n’existe malheureusement, mais plusieurs pistes sont données par l’autrice (en attendant mieux).

Dans le domaine du logiciel, les indices de sobriété environnementale sont très limités (seul l’écoscore* semble utilisé aujourd’hui) et quelques solutions déclaratives existent, la plus aboutie étant l’Analyse du Cycle de Vie (ACV). Problème, ces démarches sont au bon vouloir des éditeurs.

Même si la demande évolue fortement, il faudra que le maché se structure dans son ensemble si on souhaite constater (et mesurer) des bénéfices réels sur l’environnement.

Cet article nous aura également fait réfléchir à l’utilisation de matériel reconditionné en entreprise, réflexion que l’on devra d’ailleurs étendre à nos pratiques personnelles… Ce n’est pas toujours une alternative rentable et/ou plus propre, mais la question devrait en effet se poser plus souvent.

* : indice de sobriété environnementale lancé par l’Agence du Numérique en Santé – ANS

Nous avons apprécié

  • Un balayage complet du sujet : logiciel, matériel, reconditionné, obsolescence programmée : tout y passe. Et si on se rend compte que parfois, aucune offre adaptée n’est encore proposée, on observe également que beaucoup d’initiatives sur lesquelles capitaliser existent.
  • Les témoins qui apportent une vision réaliste de ce marché complexe à appréhender pour les entreprises et nous informent des difficultés rencontrées, notamment par le fondateur du collectif @GreenIT (@Frédéric Bordage) et d’un vice-président de @Evernex (@Tony Senecal).

Nous aurions apprécié

  • Que le sujet du cloud soit traité plus en profondeur et opposé aux infrastructures plus traditionnelles. Les plus grandes plateformes se targuent d’être sur la voix de (ou d’avoir déjà atteint) la neutralité carbone. Mais qu’en est-il réellement ? Est-ce toujours une meilleure solution ?
  • Une projection des démarches GreenIT face à l’explosion du marché de l’IA générative, voire le témoignage d’acteurs clés de l’IA quant à leur road-map en matière de recherche de sobriété environnementale.

L’autrice

Marie Varandat : https://www.linkedin.com/in/varandat/

L’article Nous avons lu pour vous – « Achats IT écoresponsables : mission impossible ? » est apparu en premier sur Ulimi conseil.

]]>